Beau Masque de Roger Vailland: Un Reflet de la Classe Ouvrière Française dans son Contexte Historique

Dans le roman « Beau Masque » (1954), Roger Vailland, auteur français engagé dont l'œuvre est profondément marquée par le communisme, offre une représentation émouvante de la vie du prolétariat ouvrier dans la France de la seconde moitié du XX^ème siècle. Cette étude, à travers une approche socio-sémantique, s'intéresse à la manière dont Vailland utilise le langage et les noms propres pour construire une image complexe et nuancée de la classe ouvrière et de ses luttes.
          En traitant le lexique du roman, notamment les antonymes, les synonymes, les hyperonymes et hyponymes, l'étude expose les nuances de langage utilisées pour représenter les différents aspects de la vie du prolétariat. En outre, elle examine l'anthroponymie et la toponymie du récit, tout en se concentrant sur la manière dont les noms propres contribuent à la construction des personnages et du contexte social. L'objectif est de comprendre comment ces noms propres renvoient à des réalités sociales spécifiques de l'époque.
         En scrutant le contexte historique et socio-économique de la France de la seconde moitié du XXème siècle, l'étude met en évidence les mouvements syndicaux, la lutte des classes et la quête d'un monde meilleur qui ont influencé l'œuvre de Vailland.  L'étude démontre comment la langue, à travers son lexique et ses noms propres, devient un outil pour mettre en lumière les réalités sociales et les aspirations du prolétariat dans « Beau Masque ».